Une seconde école reconstruite au Népal

Mis à jour le par Olivier Vilain
Une seconde école vient d'ouvrir ses portes au Népal, après la reconstruction financée par le Secours populaire.

Des jeunes filles ont dansé et chanté sur la scène dressée dans la cours de l’école de  Mahalaxmi, fin avril. Dans cette commune très pauvre située à 8 kilomètres de Katmandou, la capitale du Népal, plus de 1500 personnes ont fêté ainsi la réhabilitation de l’établissement qui avait été détruit aux deux tiers par plusieurs tremblements de terre en juin 2015.

Au milieu des guirlandes multicolores, qui parsèment la cours de récréation, se tiennent un ancien ministre, des élus locaux et une délégation du Secours populaire. La fédération de l’Essonne a consacré 205 000 euros, complété par 10 000 euros par l’association nationale du Secours populaire. Des sommes qui ont permis de reconstruire des bâtiments aux normes antisismiques et de les équiper du mobilier nécessaire.

Après deux ans de chantier, l’école a rouvert ses portes à plus de 520 élèves pour le début de l’année scolaire népalaise. Objectif atteint !

Olivier Grinon, secrétaire général de la fédération de l’Essonne du Secours populaire.

 

Le Secours populaire, qui a pu constater la joie des écoliers et de leurs professeurs, s’est appuyé sur un partenaire local « très sérieux, qui tient vraiment la route », comme le rapporte Olivier Grinon : Urban Environment Managment  Society (UEMS).

Une grande fête a été organisée pour l'inauguration de l'école, qui accueille désormais plus de 500 élèves de 6 à 15 ans.

Une grande fête a été organisée pour l’inauguration de l’école, qui accueille désormais plus de 500 élèves de 6 à 15 ans.

 

L’établissement de Mahalaxmi, qui accueille autant de fille que de garçons, est la seconde école reconstruite par le Secours populaire au Népal depuis 2015. La première l’a été sur la commune de Kokhana. Dans les deux cas, les écoliers, qui ont de 6 à 15 ans, bénéficient chaque jour d’un déjeuner. C’est le choix du conseil villageois qui dirige l’école. « Les parents envoient d’autant plus facilement en cours leurs enfants qu’il s’agit parfois du seul repas qu’ils prendront dans la journée », précise Olivier Grinon.

Faire face à l’afflux d’élèves

Suivre une scolarité est une chance d’autant plus grande pour ces enfants que très souvent les mineurs sont bien souvent contraints de travailler dans ce pays qui est l’un des plus pauvres du monde. A l’avenir, un troisième étage pourrait être construit à Mahalaxmi avec l’aide du Secours populaire pour faire face à la très forte demande d’inscriptions. En effet, depuis les séismes de 2015, les sinistrés se sont déplacés des campagnes vers les villes, et plus particulièrement à proximité de la capitale. Les écoles ne sont pas encore toutes reconstruites.

Environ 1500 personnes ont participé à l'inauguration de l'école de Mahalaxmi, près de la capitale Katmandou.

Environ 1500 personnes ont participé à l’inauguration de l’école de Mahalaxmi, près de la capitale Katmandou.

 

Durant cette mission sur le « toit du monde », qui a duré du 21 au 26 avril, la délégation du Secours populaire s’est aussi rendue à Kokhana, lieu de la première école reconstruite. Henriette Steinberg, secrétaire générale de l’association, y a posé la première pierre d’un centre de soutien à l’artisanat (bijoux, tissage…) destiné à favoriser une activité génératrice de revenus pour des femmes.

Générer des revenus

La construction du centre va s’étaler sur un an ; puis, celui-ci accueillera des formations techniques, de gestion et de commercialisation. Le Secours populaire continue de collecter les fonds nécessaires pour mener à bien ces deux programmes (à Mahalaxmi et à Kokhana) à même d’améliorer les conditions de vie de populations parmi les plus vulnérables.

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