Népal

Une enseignante faisant la classe dans une école réhabilitée par UEMS et le Secours populaire.
L'association UEMS réhabilite, avec le soutien du Secours populaire, des écoles détruites lors des séismes de 2015.

Lutter contre la pauvreté et pour l’environnement

C’est grâce à son partenaire l’Urban Environment Managment Society (UEMS) que le Secours populaire peut apporter la solidarité au Népal, petit pays enclavé entre l’Inde et la Chine, un des plus pauvres du monde. UEMS est une organisation non gouvernementale qui se fixe deux objectifs, qu’elle lie intimement : le développement économique des populations pauvres et la préservation de l’environnement. S’inscrivant dans une démarche de développement durable, UEMS conduit notamment d’ambitieux projets d’assainissement de l’eau et d’accès à celle-ci.  Elle agit auprès des populations urbaines, marginalisées ou en situation de grande pauvreté.

Un terrible séisme en 2015

Le double séisme qui a ravagé le pays en 2015 a scellé le partenariat qui unit le Secours populaire et UEMS. Il y eut tout d’abord l’aide d’urgence prodiguée aux sinistrés qui avaient tout perdu – distribution de repas chauds, colis de vivres et produits d’hygiène, de moustiquaires et de vêtements. Puis, de nos efforts communs, a découlé la réhabilitation et l’agrandissement de deux écoles.

Pour l’éducation et la formation

L’une est située dans la commune de Mahalaxmi, à 8 km de la capitale népalaise et l’autre est sise dans le quartier de Khokhana, dans Katmandou même. Dans ce même quartier a été construit un centre artisanal et de formation pour les femmes aux techniques de sculpture sur bois et sur pierre, poterie, tissage, vannerie et travail du métal. Un second centre de formation y est aujourd’hui en cours de réalisation.

Le partenariat entre le SPF et UEMS s’attache également à l’enfance et la jeunesse, par la promotion de la mobilité internationale (des échanges sont mis en place entre une école française et l’école de Mahalaxmi, par exemple) et de la mobilisation citoyenne (citons ici l’invitation de jeunes Népalais lors du Festival des solidarités, la création d’un club « Copain du Monde » par UEMS avec plus de vingt enfants). 

A présent que vous nous avez reconstruit une nouvelle école, je me sens soulagé et heureux. Notre classe est spacieuse et lumineuse, avec du beau mobilier : ça nous donne encore plus envie d’apprendre ! Et puis, comme le bâtiment est fait pour résister aux tremblements de terre, je me sens en sécurité.

Yubraj Ale Magar, 14 ans, enfant de l’école de Mahalaxmi.

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