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Devenez tous des Pères Noël verts

Mis à jour le par Olivier Vilain
Sur les tours de la BNF, le Secours populaire appelle chacun à devenir un Père Noël verts.

« Nous sommes tous des Pères Noël verts (…) pour que Noël n’oublie personne. » Ces mots ont été projetés sur deux des quatre tours de la Bibliothèque François Mitterrand, le mercredi 14 novembre, pour le lancement de la campagne de fin d’année du Secours populaire français.

De l’autre côté de la Seine, sur la marina qui fait face à la BNF, l’acteur Christian Rauth s’enthousiasme : « Le message [de mise en mouvement] passe bien, il faut le diffuser le plus largement possible : nous sommes tous des Pères Noël verts », déclare l’un des parrains du Secours populaire, aux côtés de l’actrice Ariane Ascaride, le champion du monde de foot freestyle Gautier Fayolle ou du journaliste Jean-Philippe Doux.

Des parrains et marraines soutiennent les Pères Noël verts

Très motivés, Jérôme Bertin – le commissaire Patrick Nebout dans Plus belle la vie sur France 3 – et la journaliste Valérie Trierweiler partagent des photos de l’événement sur les réseaux sociaux, « pour que chaque enfant ait un jouet neuf à Noël », même ceux dont les parents n’ont pas des revenus suffisants.

« Novembre et décembre sont des mois intenses pour les Pères Noël verts. La mobilisation du plus grand nombre est d’autant plus nécessaire que les besoins des familles ne cessent de croître », explique Christian Causse, membre du bureau national du Secours populaire.

Une trentaine de bénévoles collecte auprès du public venu voir Indochine à l'AccorHotel Arena;

Une trentaine de bénévoles collecte auprès du public venu voir Indochine à l’AccorHotel Arena.

 

Aux familles privées d’emplois qui viennent dans les permanences de l’association s’ajoutent, de plus en plus, celles dont les adultes travaillent pour des salaires trop bas, ou trop intermittents, pour leur permettre de faire de petits extras liés aux fêtes : offrir des cadeaux aux enfants, préparer un repas festif, prendre le train pour aller voir les grands-parents. Il y a aussi le cas des migrants et des demandeurs d’asile, qui sont sans aucune ressource.

Des bénévoles vont au devant du public d’Indochine

Avec en arrière-plan les tours de la BNF illuminées, le président de l’association Julien Lauprêtre a lancé un appel solennel : « Nous comptons sur tous les gens de cœur et de raison pour endiguer cette vague de misère et de pauvreté que nous observons dans nos permanences. Cette année, il y a plus de misère, plus de pauvreté. Les donateurs se demandent parfois : à quoi ça sert ? La réponse est simple : à aider 3 millions de personnes, dont près de 400 000 lors des fêtes de fin d’année. »

Devant lui, une trentaine de bénévoles, portant des bonnets verts à pompons et tenant à la main des ballons verts, quitte la marina pour aller collecter des dons à l’AccorHotels Arena auprès du public d’Indochine. Les musiciens ont diffusé le message au sein de la salle de concert.

Tout sourire, des enfants, dont les familles sont aidées par le Secours populaire à paris, viennent de visiter la BNF.

Tout sourire, des enfants, dont les familles sont aidées par le Secours populaire à paris, viennent de visiter la BNF.

 

Sur le chemin, ils croisent plus de quarante-cinq femmes et enfants, aidés par le Secours populaire à Paris, qui viennent de visiter la Bibliothèque François Mitterrand. Bénévolement, les guides ont rendu ce moment très vivant. Les salariés de l’établissement sont encouragés, eux-aussi, à devenir des Pères Noël verts. La société du personnel de la BNF a rempli la hotte du Secours populaire avec de nombreux jouets neufs ; tandis que des agents sont invités, du 14 au 16 novembre, à faire des dons.

Les salariés de la BNF deviennent des Pères Noël

Arborant un grand sourire, Marie sort sa carte bleue, tout en écoutant un bénévole du Secours populaire lui expliquer les actions que mène l’association en fin d’année. « Mon grand-père me racontait, quand j’étais petite, qu’enfant ses cadeaux étaient apportés par des associations. Je me suis toujours dit que, même avec de petits moyens, j’aurais toujours de quoi donner pour que personne ne soit privé de Noël », explique la jeune salariée, qui n’est pas encore titulaire.

En sortant, elle croise Isabelle, qui est venue malgré un gros rhume : « Je soutiens le Secours populaire parce que je suis émue par les réalisations des bénévoles. »

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