Palestine
L’urgence en temps de guerre
Les premières actions du Secours populaire français (SPF) en Palestine remontent à la guerre des Six jours (1967). Le SPF a répondu à maintes reprises aux appels de ses partenaires lors des urgences, depuis lors jusqu’aujourd’hui, les soutenant afin de distribuer aux populations de la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est des produits de première nécessité et leur permettre d’accéder aux soins. Un exemple en fut l’opération « Un avion pour Gaza », avec le soutien de Jamel Debbouze lors de la guerre de Gaza en 2009 : le SPF avait alors livré du matériel médico-chirurgical d’une valeur de 100.000€. En parallèle, le SPF n’a jamais oublié les Palestiniens réfugiés dans les pays voisins, notamment dans les camps de réfugiés au Liban, en Syrie et en Jordanie.
Un crucial accès aux soins
Depuis les années 1980, le SPF mène des programmes de développement, principalement dans le domaine médical. C’est alors que se noue de manière forte et durable le partenariat avec la Palestinian Medical Relief Society (PMRS). De 2008 à 2011, avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD), le Secours populaire et PMRS ont mené un programme d’aide médicale pour répondre aux besoins des habitants de Jérusalem-Est isolés par la construction du mur érigé entre les territoires palestiniens et Israël. En 2013, toujours avec le soutien de l’AFD, ils mettent en place un vaste programme destiné à mettre en mouvement la jeunesse de Jérusalem-Est autour d’actions d’entraide, de non-violence et de citoyenneté. Au-delà de ces programmes d’urgence et de développement, le SPF et PMRS encouragent les échanges interculturels des enfants palestiniens avec les enfants de tous les continents.
Oeuvrer pour garantir une éducation pour toutes et tous
En 2023, avec son autre partenaire Health Development Information and Policy Institute (HDIP), le Secours populaire se lance dans le soutien à sept bibliothèques communautaires, réparties sur l’ensemble du territoire palestinien et visant à accompagner écoliers et étudiants dans leurs études comme leur vie sociale et culturelle. Dans un tel contexte de tensions et d’avenir incertain, le soutien à la jeunesse palestinienne s’impose.
Témoignages
C’est inespéré que les médecins de PMRS viennent jusqu’à nous. Mes enfants sont souvent malades et je ne peux pas les emmener à l’hôpital car nous habitons un village très reculé et enclavé. Ça me rassure beaucoup de savoir qu’ils viennent nous voir toutes les semaines.
Haniin, habitante de Mnazel, hameau isolé de Massafer Yatta, au large d’Hébron.
Ce qui m’anime, et constitue mon espoir pour l’avenir, est de former des jeunes qui deviendront à leur tour des leaders. Des citoyens informés et conscients, qui feront entendre leur voix auprès des leurs et du monde entier. Je suis convaincu que les jeunes, quand on leur confie des responsabilités et qu’on leur offre un espace pour s’exprimer, peuvent être des acteurs de changement et construire un monde meilleur.
Abed Ghareeb, 27 ans, habitant de Bethléem. Coordinateur à PMRS des jeunes volontaires dans les universités.
