Niger : soutien aux victimes des inondations

Mis à jour le par Anne-Marie Cousin
Les bénévoles viennent en aide aux familles pour nettoyer les jardins inondés.

Fin août, de terribles inondations ont dévasté une partie du Niger, faisant 45 morts et 225 000 sinistrés. Présent sur place depuis 2001, le SPF apporte tout son soutien aux populations, notamment grâce au travail de l’association Hed Tamat.  

Suite aux fortes pluies qui s’abattent sur le Niger depuis la fin juin, le pays vient de connaître de terribles inondations, notamment dans les régions de Maradi (Centre-Sud), Tahoua et Tillabéri (Ouest), Dosso (Sud-Ouest) et Niamey. Selon les autorités gouvernementales, on recense plus de 45 morts et environ 225 000 sinistrés à la date du 27 août. Avec le fleuve Niger qui a largement dépassé sa côte d’alerte, de nombreux quartiers de Niamey, ainsi que la capitale du pays, ont été évacués. Aux côtés des sinistrés, les bénévoles de l’association Hed Tamat agissent pour recenser les premiers besoins des populations, notamment dans la commune d’Agadez où intervient l’association : « Les ménages ont pour la plupart d’entre eux perdu leurs moyens d’existence (jardins, habitats, animaux, vivres et autres biens). Certains ont été relogés dans les écoles, d’autres ont regagné leur foyer après le passage de l’eau. La situation de ces ménages est critique car ils n’ont encore reçu aucune aide d’urgence. Ils vivent grâce à la solidarité des populations alentour et des parents non sinistrés », précise Mohamed Asker, représentant d’Hed Tamat.

Une situation critique pour les familles

Après une première évaluation auprès des familles, les besoins recensés concernent l’aide alimentaire et le désensablement des jardins. Un appel aux dons est lancé auprès des donateurs, notamment pour financer l’achat de denrées alimentaires. A terme et en fonction des financements d’autres actions pourraient être envisagées notamment  l’achat de semences. Avec plus de 4290 têtes de bétail décimées, 448 greniers à céréales détruits et 5306 hectares de cultures endommagées, les paysans sont les plus durement touchés. Face à l’ampleur de cette catastrophe, le Secours populaire mobilise l’ensemble de son réseau pour se donner les moyens d’agir dans l’urgence.

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