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Une journée mondiale pour les réfugiés

Mis à jour le par Olivier Vilain
Auprès des bénévoles du Secours populaire et de Médecins du monde, les adolescents accueillis trouvent l’empathie et la tendresse qui les aident à affronter des conditions de vie très rudes. Ici, Rajon, dont c’est l’anniversaire ce jour-là, reçoit un chie

Comme chaque année, le 20 juin est la Journée mondiale des réfugiés. C’est le cas depuis une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, passée en décembre 2000. Le monde compte 70,8 millions personnes ayant fui guerres ou persécutions. Un record, selon le rapport annuel du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), publié deux jours avant.

Selon l’estimation « prudente » du HCR, ces déracinés se répartissent entre les déplacés internes (41,3 millions), les réfugiés (25,9 millions) et les demandeurs d’asile (3,5 millions). Plus de 80 % restent dans les pays pauvres.

Les conventions internationales et la Déclaration universelle des droits de l’homme font obligation aux États européens, entre autres, de ne pas renvoyer un réfugié vers un pays où ses droits humains seraient bafoués ; et reconnaissent à quiconque le droit de franchir une frontière pour se mettre à l’abri dans le but de demander l’asile auprès d’un État.

Depuis des décennies, le Secours populaire intervient auprès des migrants-réfugiés, aussi bien en France, qu’ailleurs en Europe (en Grèce, notamment) ou sur d’autres continents (à Djibouti auprès des Yéménites, en particulier).

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