Auprès des enfants albanais après le séisme
Une mission du Secours populaire s’est rendue en Albanie après le séisme du 26 novembre qui a fait plusieurs dizaines de morts. Comme les secours étaient bien organisés, les bénévoles ont apporté un soutien bienvenu à des enfants dans des camps de sinistrés ou dans une institution pour enfants autistes, qui n’avaient pas bénéficié d’aides.
Le tremblement de terre du 26 novembre dernier était le plus puissant de la décennie. Il a été ressenti dans toute la région du sud-est de l’Europe. En Albanie, il a fait 51 morts et près de mille blessés. Les secousses ont été telles que plus de 5 000 personnes n’ont plus de logement.
Des scènes poignantes
« C’est terrible, beaucoup de bâtiments sont effondrés. Il y a des habits et des chaussures partout », signe de la panique qui s’est emparée des gens, relate Jean-Paul Aymonier, bénévole dans le Doubs. Pour sa première mission humanitaire, « les émotions sont fortes » devant la détresse des sinistrés.
La mission s’est rendue dans les villes de Durres, Schijak et de Thuman. « Les secours sont bien organisés par les autorités et les ONG, des hôtels ont été réquisitionnés et des distributions de vivres sont régulières », analyse Jean Marchal, autre membre de la mission. Toutefois, les bénévoles ont aussi découvert un campement réunissant des Roms sinistrés, ainsi qu’un centre communautaire où résident des enfants autistes.
« Après discussions, il nous a été confirmé qu’ils n’avaient pas été vraiment aidés, donc c’est sur eux que nous avons concentré nos efforts », explique Jean Marchal. Les bénévoles ont joué les Pères Noël verts, apportant des jouets, des friandises, avant de continuer leurs investigations dans les fermes environnantes, y trouvant des situations de grande détresse.
Des projets pour les enfants
Le Secours populaire va, à nouveau, s’impliquer dans ce pays très pauvre d’Europe méridionale à travers des projets pour la jeunesse. « Nous avons pris discussion avec une association qui pourrait devenir notre partenaire local », indique Jean Marchal. Les relations entre le Secours populaire et l’Albanie remontent, en effet, au milieu des années 1990.
