Liban
Reconstruire en temps de guerre
Les premières actions de solidarité du Secours populaire français (SPF) au Liban remontent à 1975 et sont dirigées vers les victimes de la guerre civile, notamment les familles déplacées. A partir des années 80, le SPF accompagne des programmes de reconstruction. Par exemple, avec ses partenaires libanais, il permet l’édification d’un hôpital à Nabatiyeh (1980-1985), la réhabilitation d’un centre médico-social à Saïda (1995), la construction et l’équipement d’un centre de formation professionnelle à Beyrouth (2000), l’équipement d’un centre de jeunesse à Saïda (2003), la construction et l’équipement de l’école maternelle de Barja (2004).
Une aide inconditionnelle aux victimes des conflits
A l’été 2006, lors du conflit israélo-libanais, le SPF apporte une aide de première nécessité aux victimes. En mai 2007, lors d’affrontements entre le Fatah Al Islam et l’armée libanaise, le SPF distribue de l’aide aux familles palestiniennes déplacées. A partir de 2011, le SPF apporte un soutien aux dizaines de milliers de familles syriennes qui fuient la guerre et viennent trouver refuge au Liban. Produits de première nécessité, soutien psychosocial, accompagnement et scolarisation des enfants, camps de vacances : la solidarité est rendue possible grâce au partenariat qu’a noué le SPF avec DPNA (Development for People and Nature Association), son partenaire principal au Liban.
La solidarité en temps de crise
Le partenariat avec DPNA naît en 2003 avec le mouvement « Copain du Monde ». Très vite, il s’élargit, en même temps que le pays s’enfonce dans une crise politique et économique qui ne cessera de s’aggraver, à l’aide aux familles libanaises qui basculent dans la pauvreté, tout en poursuivant l’aide aux réfugiés syriens et palestiniens. 2020 est marquée par un double drame – l’explosion du port de Beyrouth et la pandémie de Covid-19 – comme par l’intensification de la solidarité apportée conjointement par le SPF et DPNA aux familles endeuillées, frappées par les destructions et par la pauvreté.
Après une telle explosion, il faudrait trouver le courage de se sentir mieux, être reconnaissant d’être encore vivant. Mais c’est difficile. Ça a laissé une tâche dans nos cœurs. Je vous remercie beaucoup car vous avez été à nos côtés comme des frères, comme des sœurs. J’aimerais tant vivre de mon salaire. C’était difficile pour moi de demander ! Mais grâce à vous, votre honnêteté et votre générosité, j’ai senti que j’étais entourée et cela m’a beaucoup apaisée.
Madame Elham Karam, sinistrée lors de l’explosion de Beyrouth le 4 août 2020, aidée depuis par DPNA.
Les actualités du Secours populaire français au Liban
Ghia, 21 ans : «Si nous nous unissons, tout ira mieux au Liban»
