Maintenir le lien avec nos partenaires étrangers

Mis à jour le par Anne-Marie Cousin
Les médecins de PMRS apprennent les gestes barrières aux familles

Malgré la crise qui touche très fortement notre pays, les fédérations et l’association nationale maintiennent les liens avec les organisations partenaires du SPF dont les pays sont aussi gravement frappés par le virus. Tour d’horizon.

Alors que les premiers cas de Covid 19 sont apparus en Chine fin décembre, on recense actuellement des milliers de malades partout dans le monde. Aujourd’hui 136 pays sont touchés. Pour sa part le Secours populaire qui dès les premiers cas recensés en Chine a porté son aide aux membres de l’APCAE son partenaire depuis de longues années. Toujours confinés ils suivent de près la situation en France et ont fait la proposition d’envoi de matériel sanitaire en France. Ils ont également fait part de leur solidarité au peuple français et encouragent les bénévoles du SPF. Aujourd’hui, l’interdiction d’importation de l’étranger est levée et nos amis de l’APCAE nous ont mis en relation avec une entreprise dans le Yunan qui produit des masques.

Au Liban, pays dans lequel le virus progresse rapidement (99 cas recensés et 3 personnes décédées à mi-mars) et qui s’ajoute à une crise sociale et économique, l’association DPNA a formé une équipe 20 personnes. Celle-ci  a commencé, dès lundi 16 mars, des actions de sensibilisation pour lutter contre la propagation du virus auprès des réfugiés syriens et des populations libanaises en situation d’extrême pauvreté autour de la ville de Saida. Cette action s’est mise en place en coordination avec l’Unicef et la Croix rouge. DPNA a lancé un appel visant à soutenir ces personnes à travers des distributions de 5 000 kits d’hygiène (masques, thermomètres, gants…) et de produits alimentaires.

En Palestine, dans le contexte actuel PMRS souhaite, encore davantage, poursuivre ses actions d’accès aux soins et de prévention tout en disposant de matériel de protection. PMRS envisage donc de compléter ses actions relatives à la santé par des distributions alimentaires pour les populations déjà précaires.Malgré le couvre feu imposé, des bénévoles se rendent dans les familles pour informer et sensibiliser sur le Coronavirus. Ils expliquent les gestes barrières aux petits et aux grands, notamment dans la région de Bethléem.

Au Salvador, les habitants sont confinés depuis plusieurs semaines. Les frontières terrestres, aériennes et maritimes sont totalement fermées et les écoles, collèges, lycées et universités sont fermés depuis une semaine. Les prix des produits de base augmentent. Dans les écoles, les enfants bénéficiaient d’un repas et d’un goûter par jour qui était essentiel pour les familles les plus démunies. Pour palier à cette situation l’association Provida, partenaire du SPF distribue des colis aux familles. La coopérative « Canasta Campesina» continue à produire et à fournir les paniers paysans. Ce qui assure la continuité de l’alimentation des familles paysannes. Avec le ministère de la santé, des sessions de sensibilisation aux gestes de prévention sont mises en place auprès des coopérateurs.

En Grèce, le pays est confiné depuis le 23 mars. Solidarité Populaire, a dû fermer son entrepôt et ses bureaux, mais l’association maintien son activité, notamment en direction des réfugiés-migrants, avec notamment des dons de matériel pour bébé. Néanmoins, depuis le 23 mars l’accès aux lieux d’accueil des migrants-réfugiés est devenu extrêmement difficile. Comme en France, en Grèce quasiment toutes les associations de solidarité ont fermé. En Ethiopie, à ce jour FSA continue ses activités, en respectant les mesures de protection (lavage des mains et distance entre les personnes). En Ethiopie, plusieurs mesures ont été prise par les pouvoirs publics : fermeture des écoles, des universités, interdiction des rassemblements (mais pas de confinement à ce jour). Difficultés à se procurer des masques, des gels hydro alcooliques. Les prix augmentent. Comme en France, de nombreuses associations ont fermé leurs portes.

Actuellement certains de nos partenaires ont fait part de besoins précis. Pour y répondre un fonds de 200 000 euros vient d’être débloqué.