L’accès à l’école, un droit peu respecté

Depuis la loi du 11 février 2005, le handicap est envisagé dans sa dimension publique et privée (inclusion sociale et scolaire en vertu des « principes de compensation »).

Du temps, de la bienveillance et des moyens, trois conditions pour donner aux enfants les chances d’apprendre à apprendre et, à leur rythme, de progresser.

Cette loi préconise des mesures individuelles imposant l’égalité des droits et des chances, le droit à intégrer un établissement scolaire de référence, l’accès aux savoirs par des aménagements pédagogiques individuels ou collectifs, l’accès à l’ensemble des locaux et des matériels nécessaires, la mise aux normes des bâtiments scolaires et des équipements culturels et sportifs.

Témoignages

Philippe Cabirol, père d’un enfant de 14 ans handicapé

Trouver un établissement public ou privé, constitue un parcours du combattant. Le manque de formation ou d’intérêt des enseignants peut aggraver un handicap : exil au fond de la classe, non prise en compte du fait que ces élèves ont besoin de plus de temps pour apprendre. Je dois donc reprendre les cours le soir ; cela m’a obligé à passer professionnellement à 32 heures. Le problème tient à une trop grande méconnaissance de ce que doit être l’inclusion des handicapés alors que la loi le préconise.

Philippe Cabirol, père d’un enfant de 14 ans handicapé