Accompagner

  • Aide alimentaire

Le Secours populaire toujours avec les gens en difficulté

Mis à jour le
Libre-service du Secours populaire, à Reims.

Après un mois et demi de mouvement social, le Secours populaire a exprimé « sa vive inquiétude sur la dégradation des situations matérielles de nombreux travailleurs et sur les situations que rencontrent et vont rencontrer les familles ». L’association appelle à la générosité « des gens de cœur » alors que ses bénévoles vont « à la rencontre des personnes qui vivent des difficultés ».

Depuis le 5 décembre dernier, un mouvement social d’ampleur produit des conséquences logiques pour les familles de salariés impliqués ou pour celles dont les ressources sont affectées par une activité plus faible.

Pour les familles de grévistes, les feuilles de paie vont être vides ou largement amputées pour le second mois consécutif. Par ailleurs, des petites entreprises, des artisans et des commerces traversent pour certains une période difficile.

Le Secours populaire s’est régulièrement mobilisé à l’occasion de tels événements. L’exemple le plus typique est le soutien apporté par les bénévoles aux familles de mineurs, qui n’avaient plus aucunes ressources, lors des grandes grèves de 1963.

Une aide pour passer les fins de mois

Déjà, le comité du Livre du Secours populaire a fait un don de 2000 euros à des familles de salariés impliqués dans le mouvement social. « De quoi leur permettre de faire des courses », indique Bernard Gallois, son secrétaire général. Les travailleurs engagés dans le mouvement social font jouer la solidarité familiale, réduisent leurs frais, piochent dans leurs économies, si elles existent, mais au bout d’un moment le couperet tombe.

C’est pourquoi, les bénévoles du Val-d’Oise ont apporté de l’aide alimentaire, mercredi 22 janvier, à une trentaine de grévistes du secteur de l’énergie, au sud du département. « C’est le résultat de notre évaluation des besoins, à travers les contacts que nous avons pris », explique Patrick Paskewiez, le secrétaire général de la fédération.

À Limoges, le Père Noël vert du Secours populaire a permis aux pompiers en grève de d’offrir des jouets à leurs enfants. Puis, des cheminots ont été invités à passer un chaleureux réveillon du 31 décembre.

De l’alimentaire aux échéanciers

D’autres familles rencontrent également des difficultés, celles des indépendants. À Nice, les bénévoles aident des professions libérales, des artisans, des petits commerçants ou des autoentrepreneurs dans le secteur des services, dont une femme seule avec son enfant. « Leur activité est fragile à la base et les difficultés de paiement, qui ont pu être liées au mouvement de grève, ne les ont pas aidés », remarque Jean Stellitano, secrétaire général de la fédération des Alpes-Maritimes du Secours populaire. Ces indépendants viennent chercher en premier de quoi manger. Puis, « ils nous amènent leurs courriers de relance, etc. On identifie les créanciers et nous les aidons à établir des échéanciers et obtenir des remises gracieuses », poursuit Jean Stellittano.

Une fois encore, le Secours populaire démontre qu’il se doit de soutenir toutes les personnes en difficulté.

Thématiques d’action

Campagne