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Dans les Yvelines, la solidarité est de haut niveau

Mis à jour le par Anne-Marie Cousin
En vacances à Temple-sur-Lot des enfants du SPF ont vécu la victoire de la coupe du monde de football le 14 juillet 2018. Une belle fête autour du sport.

A 488 jours de Paris 2024, le Secours populaire est dans les starting-blocks. Cette grande fête du sport, à laquelle les bénévoles et les familles accompagnées par l’association vont se joindre, s’inscrit dans une démarche permanente d’accès au sport. En témoigne Pascal Rodier, secrétaire général de la fédération des Yvelines.

Depuis le dernier congrès, il y a un référent sport dans votre fédération. Pourquoi ce choix ? En quoi consiste concrètement sa mission ?

Nous avons souhaité que l’accès au sport puisse avoir la même place que toutes nos activités de solidarité. Au même titre que la culture, l’aide alimentaire ou les loisirs, l’accès au sport doit être développé et s’inscrire dans une démarche quotidienne. Notre référent fait une veille sur les manifestations sportives des Yvelines, il est aussi en contact avec des athlètes de haut niveau et met en place des opérations avec de nouvelles structures. Dernièrement, il s’est rapproché de Hapic, une association qui gère des structures d’escalade. Cela a permis à des enfants de découvrir ce sport. A chaque réunion de notre comité départemental, le sport est abordé au même titre que nos activités : cela dynamise et donne des idées à l’ensemble des bénévoles.

Quelles sont les actions conduites autour du sport dans les Yvelines ?

Depuis de longues années, le sport est au cœur de notre pratique. Tout d’abord, nous essayons de profiter de toutes les infrastructures qui existent dans notre département, et elles sont nombreuses. Golf, vélodrome de Saint-Quentin, le centre de Clairefontaine-en-Yvelines… Nous y invitons des familles ou des enfants pour participer à des événements sportifs mais nous nouons aussi des partenariats qui offrent des possibilités d’activités. Notre démarche sur l’accès au sport revêt plusieurs aspects. Nous souhaitons bien évidemment permettre une pratique large aux activités sportives mais pas seulement. Nous voulons que les personnes que nous accompagnons puissent également participer aux grandes fêtes du sport, tournois, championnats, compétitions… Dernièrement nous étions présents avec des enfants au départ de la course cycliste du Paris-Nice. Et puis, chaque fois que cela est possible, nous travaillons avec des sportifs de haut niveau à qui nous proposons de rejoindre notre association. Pour les vacances, nous nous inscrivons dans le dispositif des colonies apprenantes et, depuis 4 ans maintenant, des enfants profitent de séjours autour du foot et de l’anglais. Dès qu’une opportunité se présente, nous la saisissons.

En quoi le sport est-il une activité importante pour votre association ?

Le sport doit être considéré comme essentiel, tout comme les autres activités et actions de solidarité que nous proposons. Aux Mureaux, nous soutenons de jeunes migrants hébergés dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA). En finançant leurs licences sportives, nous leur permettons de faire du sport dans la salle, à côté de leur lieu d’hébergement. Ces jeunes garçons qui ne peuvent pas travailler et qui attendent leurs papiers apprécient de s’échapper de leur quotidien en faisant du sport. Cette aide est tout aussi importante pour eux que de recevoir des colis alimentaires ou des produits d’hygiène. Et puis, pour certaines personnes en précarité que nous connaissons, le défi sportif peut être une chance à saisir. Se dépasser redonne aussi confiance en soi. Quand une maman seule ne fait que s’occuper de ses enfants, lui offrir la possibilité de pratiquer une activité physique lui permet de prendre du temps pour elle. C’est très important pour l’équilibre familial.

Nous sommes à moins de 500 jours de Paris 2024. Comment vous préparez-vous à vivre cet événement ? Quels sont vos projets ?

Cette grande fête populaire qui nous est annoncée, nous y prendrons certainement part. Le département des Yvelines va accueillir de nombreux événements, il va nous falloir nous inscrire dans le plus de dispositifs possibles, comme nous l’avons déjà fait par le passé. Pour l’instant, nous étudions beaucoup de projets et de pistes avec nos antennes et comités. Nous allons bien évidemment nous rapprocher de nos partenaires et de sportifs de notre département pour

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