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Avec copains du Monde, le 20 novembre c’est toute l’année

Mis à jour le par Anne-Marie Cousin
Une fois par semaine les copains du Monde de Marseille se retrouvent pour mener des actions de solidarité.

Le 20 novembre marque l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant par l’ONU. Ces 54 articles qui mettent en avant la défense des droits de l’enfant sont aussi portés quotidiennement par le mouvement copain du Monde du Secours populaire français. Reportage à Marseille.

Tous les mercredis, une quinzaine d’enfants copains du Monde se réunissent dans les locaux de la fédération. Mimi, l’animatrice nous explique « que depuis la rentrée le club a repris ses activités. Les enfants encore plus nombreux que l’année dernière, sont dynamiques et ne manquent pas d’idées. Ils savent ce que veut dire le mot solidarité. » Pour la moitié des participants ce jour-là, copains du Monde depuis trois ans, ils ont beaucoup de choses à raconter sur leur engagement. Amed, aime bien collecter de l’argent. Malak est touchée par la situation des sans-abris et Carla souhaite que tout le monde puisse fêter Noël dignement : la diversité de centres d’intérêt des membres du club constitue une réelle richesse pour le mouvement copains du Monde.

Pour les sinistrés d’Indonésie

Alors que l’Indonésie fait la Une des medias, après un terrible séisme, l’idée d’une collecte dans les rues et sur les marchés est lancée. Pour Malak « Il faut les aider, les images que j’ai vues à la télé sont horribles. Il y a beaucoup de morts et des gens ont tout perdu. Ils ont besoin de nous ». Sa proposition est tout  de suite reprise par le groupe. On discute concrètement de ce qui pourrait être fait. Rendez-vous est pris pour la semaine suivante pour solliciter la générosité du public dans les rues. On décide aussi de faire des dessins et d’envoyer des messages aux enfants d’Indonésie qui ont tout perdu dans la catastrophe. « Le réconfort moral ça compte aussi. Envoyer des messages de soutien ça permet aux enfants qui n’ont plus rien de se sentir soutenus et moins seuls » ajoute Carla.

Des fêtes de fin d’année pour tout le monde

Lors de cette réunion de rentrée, les projets ne manquaient pas. Une braderie de jouets était programmée au centre de quartier Saint-Gabriel pour les fêtes de fin d’année pour collecter des fonds et acheter des jouets aux enfants qui n’en ont pas. L’an dernier les copains du Monde avaient collectés 600 euros. Cette année ils espèrent faire mieux. « Vendre des jouets d’occasion pour acheter des jouets neufs est une bonne idée. » explique Sultan. « Même si c’est beaucoup de travail, car il faut du monde pour tout organiser et tenir le stand. Mais en fin de journée quand on fait les comptes on est content. On sait qu’avec l’argent on va pouvoir offrir des cadeaux à des enfants qui n‘en auraient pas » reprend en chœur le groupe copain du Monde.

Faire raisonner les droits de l’enfant

L’action internationale est importante pour les membres du club, surtout depuis leur belle expérience estivale du village copain du Monde. Restés en contact avec les enfants palestiniens ils se souviennent des échanges lors des veillées. La Paix et le vivre ensemble étaient au cœur des veillées, de bons moments dont tous se souviennent.Qu’ils se mobilisent pour se transformer en Pères Noël verts ou qu’ils collectent pour les sinistrés indonésiens, Amed, Carla, Sultan et Malak sont avant tout animés par l’envie de combattre les injustices et de faire vivre le mot solidarité. Comme eux, tous les copains du Monde de France et de l’étranger feront raisonner les droits de l’enfant ce 20 novembre. Défenseurs des droits de l’enfant ils participeront à de nombreuses initiatives, comme à Saint-Gaudens près de Toulouse où ils ont décidé de s’inviter à la projection d’un film sur les droits de l’enfant.

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