Prendre la parole
Témoigner est indispensable. Pour que le droit de chacun à s'exprimer puisse être respecté, le Secours populaire a initié la démarche « Le dire pour agir » et multiplié les initiatives et les supports, dont ce site fait partie.
A cette intention, il en ajoute une autre : que toutes les voix qui portent le témoignage de conditions de vie de plus en plus insupportables se fassent enfin entendre des médias et des pouvoirs publics. Pour avoir de l’influence, celles-ci doivent être nombreuses. Aussi, nous invitons à utiliser ce site et à le faire connaître. Le Secours populaire s’engage à répercuter vos expériences vécues, vos points de vue, vos propositions, vos volontés. Pour sensibiliser l’opinion et pour faire pression sur les décideurs ! D’avance, merci pour votre contribution et celles de tous vos parents et amis.
Quelques témoignages
La vie d’étudiant n’est vraiment pas facile. Surtout quand tu es seule dans une ville que tu ne connais pas.
C’est compliqué de se nourrir. Une amie étudiante m’a parlé du Secours populaire. Heureusement que je suis venue car je n’avais plus rien dans mon frigo.
Bénédicte – personne aidée
Régine
Farah, accompagnée par la fédération de Seine-et-Marne du Secours populaireAvec l’envolée du coût de la vie, je n’ai pas pu commencer à mettre de côté pour les cadeaux de Noël, pour mon fils et ma fille, contrairement à l’année dernière.
« Millenium, c’est une île dans la tempête. Comme beaucoup de jeunes Ukrainiens, je suis séparé de mon père qui est resté en Ukraine pour se battre. Il me manque tellement. Je suis arrivé à trouver, ici à MilleniuM, des gens sur qui compter, des gens que j’aime. Ici, j’ai des amis, j’ai de l’amour et j’ai de la joie. J’ai trouvé un foyer je crois. C’est ma deuxième maison. »
Oleg, Ukrainien (Odessa). 15 ans. Jeune garçon fréquentant le Centre éducatif pour la jeunesse de MilleniuM, à Chisinau, en Moldavie.
En 2021, des inondations ont fait beaucoup de dégâts ; les gens ont perdu leurs réserves de nourriture et leurs champs ont été dévastés. Ils ne pouvaient plus se nourrir. Les familles pauvres de la commune ont alors bénéficié de l’aide du Secours populaire. Elles ont reçu des céréales, du sucre, de l’huile… Les gens en parlent encore. Ils disent que cette aide leur a sauvé la vie. Et que ça fait du bien de savoir que le Secours populaire est à nos côtés.
Halima Diagouraga, maraîchère à Diongaga, 60 ans, accompagnée par l’AMSCID et le Secours populaire.
A présent que vous nous avez reconstruit une nouvelle école, je me sens soulagé et heureux. Notre classe est spacieuse et lumineuse, avec du beau mobilier : ça nous donne encore plus envie d’apprendre ! Et puis, comme le bâtiment est fait pour résister aux tremblements de terre, je me sens en sécurité.
Yubraj Ale Magar, 14 ans, enfant de l’école de Mahalaxmi.
Nous œuvrons à ce que chacun puisse accéder aux éléments essentiels de la vie – l’eau, l’éducation, l’alimentation – et que cela se fasse dans le respect de la dignité. Un proverbe dit que ce qu’on fait pour les autres sans les autres est contre les autres. Si l’on veut qu’une action de développement soit pérenne et profitable, il faut que les populations se l’approprient. L’implication des bénéficiaires dans la planification et la réalisation des actions est une valeur qui nous rapproche du Secours populaire.
Mohamed Akser, secrétaire général de HED-Tamat.
Grâce à la mise en place de la coopérative Canasta Campesina, ma famille fait pousser une vingtaine de types de légumes et notre alimentation est meilleure. En plus, nous tirons du maraîchage des revenus supplémentaires qui financent les études de mes enfants. Avant, nous ne cultivions que des haricots rouges, du maïs et tout cela était impossible à envisager.
Anna, paysanne de la commune de Comasagua.
Après une telle explosion, il faudrait trouver le courage de se sentir mieux, être reconnaissant d’être encore vivant. Mais c’est difficile. Ça a laissé une tâche dans nos cœurs. Je vous remercie beaucoup car vous avez été à nos côtés comme des frères, comme des sœurs. J’aimerais tant vivre de mon salaire. C’était difficile pour moi de demander ! Mais grâce à vous, votre honnêteté et votre générosité, j’ai senti que j’étais entourée et cela m’a beaucoup apaisée.
Madame Elham Karam, sinistrée lors de l’explosion de Beyrouth le 4 août 2020, aidée depuis par DPNA.