Les maraudes

Sans-abri, mal-logés, familles logées en hôtel social… La crise du logement gagne du terrain chaque année partout en France, et de plus en plus de personnes se retrouvent à la rue, totalement démunis.

Au Secours populaire, les bénévoles se démènent pour éviter que les plus fragiles perdent leur logement, et mettent en place des maraudes pour venir à la rencontre des sans-abris dans les rues des centres-villes pour distribuer de la nourriture, des produits d’hygiène, des vêtements chauds… Nous redoublons d’efforts pour répondre aux besoins des plus démunis, et surtout, apporter une écoute attentive, une présence, essentielle pour ces personnes isolées.

Le dernier rapport sur le mal-logement de la Fondation Abbé Pierre fait état de 300.000 personnes sans domicile fixe ou sans-abris en France, une situation inédite et inquiétante.

La tournée des « Copain du Monde » à Marseille

A Marseille, les enfants bénévoles du Secours populaire appelés les « Copain du Monde » vont à la rencontre des sans-abris pour leur donner à boire et à manger, échanger quelques mots et sourires réconfortants.

Les enfants du Secours populaire m’ont aidée durant tout ce temps. Ils ont été ma bouffée d’air et mon rayon de soleil. Ils m’ont donné à manger et à boire et surtout beaucoup de courage pour affronter mes journées. Marseille serait triste s’ils n’étaient pas là…

Nina, personne sans-abri accompagnée par le Secours populaire

Les maraudes à Vélo de Malakoff

Léa et Pauline ont lancé les maraudes à vélo à Malakoff, en région parisienne, pour aider les personnes à la rue ou en très grande précarité de logement. Chaque mercredi soir, une fois leur journée de travail terminée, les deux jeunes bénévoles montent sur leur vélo pour apporter de quoi manger aux sans-abris du quartier.

Pour Jean-Jacques, nous savons que son anniversaire est en février. On lui prépare un cadeau pour qu’il sache que nous sommes là, qu’il compte et qu’il n’est pas mis à l’écart.

Pour Léa et Pauline, la solidarité, ce n’est pas que de la distribution alimentaire. C’est aussi prendre le temps de parler à ces personnes souvent très isolées, leur rappeler que leur vie compte et qu’on ne les oublie pas.