Au Liban, l’accès à la santé de plus en plus difficile

Depuis les explosions au port de Beyrouth en août 2020, les conditions de vie des libanais n’ont fait que se détériorer sur fond de crise sanitaire et économique. Une majorité de la population a désormais du mal à se nourrir correctement. Ces conditions ne permettent pas à chacun de se préoccuper de sa santé et de son équilibre alimentaire. Aujourd’hui, on estime qu’une personne sur 2 au Liban souffre du diabète.

Le Secours populaire agit en partenariat avec la Société Libanaise du Diabète (LDS), une société humanitaire non-gouvernementale et apolitique, engagée dans la sensibilisation des patients diabétiques, la mise en place de programmes de formation et de campagnes de dépistage, ainsi que dans la fourniture de soutien psychosocial et de médicaments aux patients diabétiques.

Wafa, bénévole de la commission monde du Secours populaire, s’est rendue sur place en septembre pour contribuer à ce projet. Durant ses trois semaines de missions, elle a eu l’opportunité de rencontrer l’équipe de la LDS à quatre reprises. Ce déplacement s’est avéré essentiel, renforçant les liens entre le Secours populaire et la LDS, et garantissant le bon fonctionnement de ce partenariat.

« Ils étaient ravis de nous accueillir, ils n’arrêtèrent pas de nous remercier », explique Wafa. « Tous les bénévoles de l’association partenaire voulait porter le badge du Secours populaire ! »

Elle souligne également le dévouement du Dr SANDID, président de l’association, qui travaille sans relâche pour aider les patients diabétiques, sans faire attention aux religions, il ne fait aucune différence. Il aborde les patients avec beaucoup de bienveillance, il les sensibilise sur l’importance de se soigner, il explique la raison de chaque examen. Il propose des consultations gratuites et oriente les patients vers des spécialistes pour des examens en particulier.

« J’ai pu voir de près le sérieux de cette association. Les personnes aidées sont très reconnaissantes de pouvoir bénéficier d’un accès aux soins là où c’est de plus en plus difficile d’avoir accès aux droits essentiels. »

Wafa est revenue de sa mission avec un désir encore plus fort de se mobiliser pour soutenir d’avantage nos partenaires dans le Monde.

Le besoin est très grand, il est d’autant plus important pour nous aussi de se mobiliser, de recruter de nouveaux et nouvelles bénévoles pour multiplier nos initiatives et notre aide internationale.

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