Rencontre avec un couple aidé par le Secours populaire de Mont Saint Aignan

Je suis Carole j’ai 59 ans et Patrick 71 ans.

 

Carole : Au chômage depuis 3 ans j’ai toujours travaillé depuis mes 16 ans d’abord dans la confection puis en tant que gérante de brasserie, puis femme de ménage durant 18 ans. Aujourd’hui je rencontre beaucoup de difficultés à retrouver une activité.

 Patrick : Je suis à  la retraite depuis 14 ans. J’ai commencé à travailler à 14 ans, j’ai fait ma carrière comme ambulancier puis comme chauffeur de bus : 44 ans de travail sans chômage.

 

Quelles difficultés rencontrez-vous aujourd’hui ? 

Carole : Nous vivons sur la retraite de mon mari environ 1100 €, nous sommes dans un logement social avec un loyer de 495 € en colocation avec notre fils de 22 ans diplômé sans emploi et sans revenu. Nous n’avons plus de droit à l’allocation logement depuis janvier avec la nouvelle reforme, seul notre fils a l’allocation logement soit 43 €. Il est difficile de pouvoir palier à toutes les dépenses malgré je pense une bonne gestion de toutes les factures et des frais médicaux. Nous faisons l’impasse sur certains soins pourtant indispensables, mais nous ne sommes pas éligibles à la CMU (complémentaire Santé Solidaire) nous dépassons le barème et impossible pour nous de prendre une mutuelle.

 

Carole : Notre fille a eu l’occasion d’y être bénévole et au vu de nos difficultés nous a expliqué que l’association pourrait nous apporter une aide. 

 

Carole, Patrick : La honte, car c’était la première fois que nous avions besoin d’aide. 

 

Carole : Que c’était bien pour les gens dans le besoin et nous participions souvent en donnant des dons alimentaires dans les supermarchés par exemple. 

 

Carole : oh non ! Car nous avions du travail même si les fins de mois étaient dures, nous y arrivions. 

 

Carole : Une grande aide alimentaire, je reçois des produits que je n’aurais pas pu acheter. 

 

Carole : Oui de l’aide vestimentaire et de l’ameublement. On nous a aussi proposé un voyage pour le Futuroscope, mais avec le Covid rien n’est sûr.

 

Carole, Patrick : Les bénévoles sont très gentils, mais ils n’ont pas assez de reconnaissance. Ce serait bien que les gens apprennent à leur dire merci car ils ont toujours le sourire et nous accueillent avec gentillesse.