Etre pauvre, en France, en 2018

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En France, 14% de la population, soit 8 millions de personnes, vivent en-dessous du seuil de pauvreté.  

21% ont du mal à se nourrir et n’ont pas accès à une nourriture de qualité, avec en particulier des fruits et des légumes.

L’année passée, un sondage IPSOS indiquait, qu’en moyenne, les personnes que nous aidons vivaient avec un reste à vivre de 5,60€ par personne et par jour. Le reste à vivre est la différence entre les revenus et les charges (loyer, énergie, eau, téléphone, transport, assurance …). Le reste à vivre c’est ce qui doit permettre à la personne de se nourrir, se vêtir, avoir accès au sport, aux loisirs, aux vacances… C’est un indicateur de la pauvreté, nos aides sont accordées sans barème.

Etre pauvre c’est se priver parfois d’un repas, mais aussi de soins, c’est imposer des sacrifices à ces enfants, ne pas pouvoir les inscrire à un club sportif, ne pas aller au cinéma, ne pas partir en vacances, ne pas faire de projet.

Etre pauvre c’est aussi s’isoler des autres.

En Seine-Maritime, dans nos 17 structures, nous aidons et accompagnons, chaque année, plus de 20 000 personnes. Notre accueil est inconditionnel et notre mission est de répondre aux urgences des personnes démunies, de vérifier leurs accès aux droits.

Association généraliste de la solidarité, au-delà de l’aide alimentaire donnée, nous leur proposons des activités de loisirs pour elles et leurs enfants, nous leur permettons d’avoir accès à la culture, aux vacances …. Pour éviter l’isolement, nous proposons à certains de devenir bénévole.

Notre objectif est d’offrir à tous une solidarité de qualité.

 

Rédactrice : Danielle Boutoute, Secrétaire Générale de la Fédération de Seine-Maritime