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Assemblée Générale SPF54 le 6 novembre à Vézelise

Mis à jour le
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Les bénévoles de Vézelise ont accueilli, dans la bonne humeur, l'AG 2018 du SPF54

Plus de 40 bénévoles ont assisté à l’assemblée générale du SPF54 dans une salle prètée par la municipalité et située au dessus des fameuses halles de Vézelise. Les rapports d’activité et financiers ont pu y être présenté et accepté.

L’ensemble des activités réalisées par le SPF54 depuis le dernier congrés en 2017 sont contenues dans le document en ligne. Plusieurs bénévoles ainsi que des invités, suppléante du député, représentant de la préfecture, ont pu s’exprimer et souligner l’activité importante développée par les bénévoles du SPF54.

Le secrétaire général a entre autre présenté 2 lettres adressées par Julien Lauprêtre qui serviront de fil rouge à la prochaine assemblée nationale de Cherbourg et un rapport sur la pauvreté dont voici l’essentiel :

<< Les différents visages de la pauvreté – Auteure : Brigitte Bègue

Le 12 octobre, l’Observatoire des inégalités publie un rapport sur l’état de la pauvreté en France. Quelques semaines après l’annonce du « plan pauvreté » du gouvernement, ce document montre que la pauvreté ne frappe pas au hasard et que les situations sociales ont tendance à stagner davantage qu’avant.

En 2016, le nombre de pauvres était de 5 millions (soit 628 000 personnes de plus qu’en 2006) si l’on se réfère au seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian (855 euros par mois). Mais, au total, 8,8 millions d’individus vivaient avec moins de 1026 euros mensuels. Un chiffre qui a augmenté de 820 000 personnes en dix ans. « Pour l’heure, la tendance est plutôt à une croissance atone qui stabilise la pauvreté mais ne permet pas de créer suffisamment d’emplois« , pointe un rapport de l’Observatoire des inégalités, paru ce jeudi 11 octobre.

Qui sont les pauvres ?

La pauvreté touche pour, plus de moitié, des moins de 30 ans. Une partie est constituée de jeunes adultes au chômage ou enchaînant les stages et les petits boulots. Les autres sont des enfants et adolescents dont les parents n’ont pas d’emploi ou ont un travail précaire (temps partiel, intérim, cdd, etc). Si 42 % des personnes pauvres vivent au sein d’une famille composée d’un couple avec des enfants, 24,6 % sont issues de familles monoparentales, principalement des femmes avec enfants ayant du mal à boucler les fins de mois. Ainsi, près d’un quart des foyers monoparentaux se restreignent pour se nourrir ou pour chauffer leur logement à bonne température.

Avec un taux avoisinant près de 39 % (voire 44 % dans les ménages d’origine africaine), les immigrés sont également parmi les plus pauvres. Ces derniers cumulent, à la fois, le poids des inégalités sociales et les discriminations à l’embauche.

Le milieu socioprofessionnel et le niveau d’études restent des marqueurs forts : la pauvreté concerne 9 % des ouvriers et presque 10 % des employés contre 2 % des cadres supérieurs. Par ailleurs, 33,2 % des plus démunis n’ont aucun diplôme, 50,9 % ont soit le brevet soit le bac et 15,9 % ont un niveau bac+2. Les deux-tiers de la pauvreté se concentrent dans les villes et leurs banlieues et les quartiers dits « prioritaires ».

L’emploi au cœur du problème

L’analyse des parcours individuels indique que « quatre années après être devenues pauvres, 80 % des personnes ne le sont plus« . Reste que, s’il n’y a pas de fatalité, « la mobilité sociale est moins rapide aujourd’hui qu’hier« . Les plus âgés font partie des personnes les moins frappées par la pauvreté, mais quand elles le sont (11 % des retraités sont pauvres), elles ont plus de mal que les autres à s’en sortir.

La perte ou l’accès à un emploi est déterminant pour faire basculer vers la pauvreté ou, au contraire, en sortir. Les divorces et le départ d’un enfant du domicile jouent aussi. Comparée à l’Italie, le Royaume-Uni ou l’Allemagne, la France est l’un des grands pays d’Europe (à l’exception des pays nordiques) où la pauvreté est la plus faible et dure le moins longtemps. Principal bouclier ? Notre système de protection sociale via les allocations familiales, logement et les minimas sociaux. Sans ces prestations, la France comptabiliserait cinq millions de pauvres supplémentaires, estime l’Observatoire.

Pas de quoi rassurer les français pour autant : en 2017, ils étaient 84 % à penser que la pauvreté allait s’accroître dans les cinq prochaines années…

En chiffre :

Sur le site de l’Observatoire des inégalités : https://www.inegalites.fr/Rapport-sur-la-pauvrete-en-France#

Assemblée générale SPF54 6/11/18 Vézelise

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