Copain du Monde

Le club des dix : un début en fanfare

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Stéphanie, pétillante bénévole, est à l’origine du club Copain du monde de Valognes. Elle me parle de ses actions avec un plaisir communicatif.

« Au début, j’aidais lors des distributions à l’antenne de Valognes. Mais j’avais très envie de faire quelque chose avec les enfant. J’ai été assistante maternelle pendant 12 ans, et maintenant que je suis en invalidité, je fais du dessin, de la photo. Je propose donc à Viviane* d’animer des ateliers créatifs. Nous commençons par une série de trois demi-journées pour les 7-12 ans, pendant les vacances de Pâques ».

Quand tu fais dessiner un enfant, tu peux vraiment le comprendre.

Stéphanie, bénévole au Secours populaire dans la Manche
Copain du monde qui dessine pour une oeuvre collective

« On a très vite eu 8 inscrits. 7-12 ans, c’est une tranche d’âge assez cohérente, qui favorise l’entraide. Et trois ateliers de trois heures en deux semaines, c’est beaucoup de temps ensemble. Les enfants finissent par former un groupe soudé, où tout le monde se sent bien. Chacun prend alors confiance en soi en découvrant différents mode d’expression personnelle. Par ailleurs, ils coopèrent sur une œuvre collective sur le thème de la solidarité.

La documentaliste de la bibliothèque municipale de Valognes nous a fourni une pile de livres sur ce sujet. Je leur lis des histoires pendant qu’ils dessinent et à la fin, je leur demande ce que le mot solidarité veut dire pour eux. J’ai été impressionnée par la qualité de leurs réponses.

Un pour tous, tous pour uns : c’est une bonne définition de la solidarité, non ?

Ensemble, c’est tout !

« Dans ce groupe, certains ont un don pour le dessin. Mais quand l’un d’eux a une difficulté, un autre vient l’aider. Un pour tous, tous pour un : c’est la solidarité en action. Ils s’encouragent, je les félicite aussi beaucoup, ce qui les surprend et les touche. Les enfants se sentent assez en confiance pour se livrer dans leurs créations.

Le dernier jour, Emmanuelle* est venue voir leurs tableaux et présenter le mouvement Copain du Monde. Elle leur a parlé du village de Lebaa, au Liban, et de l’association Hope dont la Fédération de la Manche est partenaire. Le but de Hope est d’accompagner les enfants sur le long terme, entre autres par de la médiation culturelle et artistique. Il s’agit de donner à ces jeunes des outils afin qu’ils puissent surmonter leurs traumatismes et s’épanouir. Mes petits artistes, ça les a emballés! Alors quand Emmanuelle leur a demandé s’ils voulaient devenir Copains du Monde, ils ont tous levé la main. Le club était né ! »

Copain du Monde : saison 1

Le club des 8, qui est désormais devenu le club des 10.

« Lors de l’inauguration d’une sculpture à Valognes, nous avons rencontré le maire, les résidents de l’EHPAD et les pompiers. Nous avons ainsi été immédiatement adoptés, jusqu’à chanter avec la chorale des marins. Un vrai début en fanfare quoi ! Nous avons des projets pour revoir tous ces gens et ainsi participer à la vie locale. Par ailleurs, nous allons mener des actions de solidarité, de collecte et d’information. Ecologie, harcèlement, Europe, coopération internationale : les Copains du Monde s’intéressent à tout. « 

Stéphanie me montre son calendrier, et en effet, il est complet. Alors nous décidons de nous revoir régulièrement pour vous raconter les aventures du club des dix. Prochain épisode an août : « Camping, tombola et gros bateaux ».

To be continued.

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