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Pilates solidaire

du Pilates solidaire en faveur des personnes aidées par le Secours populaire
Une petite dizaine de personnes « en situation d’aides » ont participé à une séance de Pilates, jeudi 27 février dans les locaux du siège du Secours populaire, rue de la Brot à Dijon.
Laetitia Largy. kinésithérapeute, qui officie aux Cerisiers à Talant, est venue bénévolement proposer ses services, après avoir été sollicitée par l’une de ses patientes. « J’ai informé Lætitia de notre souhait de mettre en place un nouvel atelier gratuit au sein du Secours populaire, en l’occurrence du Pilates », confirme Jacqueline Doras, la patiente, qui est également responsable de la vie du Secours populaire , pour lequel elle œuvre depuis plus de trente ans.
« Lætitia a répondu favorablement à ma sollicitation en venant enseigner le Pilates bénévolement sur son temps personnel et elle reviendra en fonction de ses disponibilités », souligne, reconnaissante, Jacqueline Doras. « Les personnes aidées qui fréquentent le Secours populaire sont bien souvent en rupture de soins et en situation précaire dans la prise en charge des soins », estime la kinésithérapeute, qui n’a donc pas hésité à répondre favorablement à l’appel de l’association dijonnaise.
Consciente de l’enjeu, elle a donc, pour le lancement de cette activité, proposé à son public composé uniquement de femmes ce jour-là, plusieurs exercices sans mouvements brusques ni chocs.
Toutes les pratiquantes ont semblé conquises et ravies par cette séance, à l’image de Violette, une retraitée de 75 ans : « Je n’avais jamais pratiqué le Pilates auparavant. Mais mon corps a besoin de faire ce genre d’exercices et là, après avoir fini, je me sens beaucoup plus légère et détendue. Je vais essayer de recréer ces mouvements à la maison, mais j’ai tout de même hâte de revenir ».

Même son de cloche pour sa voisine, Odile, 74 ans. « Je connaissais le Pilates, mais le pratiquer dans ce cadre-là, c’est stimulant ! On ne s’aperçoit pas forcément des bénéfices immédiatement, mais c’est capital de se bouger et de stimuler les muscles profonds que l’on ne travaille jamais. »
Besoin d’autres bénévoles pour encadrer l’activité
Marina Phenix, 19 ans, étudiante à l’université de Bourgogne et stagiaire au Secours populaire, a pour sa part été missionnée pour envoyer plusieurs centaines de mails aux personnes aidées de l’association « en ciblant notamment les mamans célibataires ou les retraitées ». Elle lance un appel : « Nous aimerions trouver d’autres intervenants bénévoles afin d’encadrer les cours de Pilates et surtout de pouvoir pérenniser cette activité ».