Le Relais Écoute Santé (RES)

L’accès aux soins est souvent délaissé pour les populations en grande précarité. Cela parce qu’elles ont des difficultés financières, connaissent mal leurs droits, manquent d’accompagnement, notamment administratif.

Pour les accompagner et les aider, le Secours populaire français a mis en place les “Médecins du Secours populaire”, des bénévoles professionnels de santé (médecins, dentistes, infirmiers, psychologues…) qui interviennent au niveau local, jouant un rôle crucial dans l’accès aux soins et la prévention.

Dans notre département, ces bénévoles se sont organisés en Relais Écoute Santé (RES), antenne de la fédération du Val-d’Oise. Grâce à un véhicule aménagé en salle d’accueil, ils se rendent dans les différentes entités du Val-d’Oise à la rencontre des personnes que nous accompagnons. Ils les aident dans leurs démarches d’ouverture des droits et d’accès à une mutuelle ; ils apportent des conseils personnalisés, sensibilisent à l’importance de la prévention et du dépistage et orientent vers les structures de santé adaptées lorsque cela est nécessaire.

Outre ces actions régulières, le RES intervient :

– En partenariat avec Essilor et la Fondation Rothschild lors de journées organisées tous les mois et destinées à contrôler la santé oculaire de la population. Adultes comme enfants sont conviés à un bilan et orientés pour recevoir un traitement ou des lunettes (gratuites si nécessaire).

– Lors de la Journée des Oubliés de la Santé. Cette journée est organisée une fois par an en partenariat avec une municipalité du Val-d’Oise et des organismes tels que la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), Aides (lutte contre le sida)… L’occasion de rencontrer la population afin de l’informer sur différentes thématiques comme le diabète, la violence faite aux femmes, l’hypertension artérielle…

Grâce à cet engagement global et à des partenariats solides, le Secours populaire se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre les inégalités en matière de santé. Chaque action menée vise à réaffirmer un principe fondamental : la santé n’est pas un privilège, mais un droit universel.