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Mayotte, 8 mois après le cyclone Chido : une solidarité qui construit l’avenir

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Le 14 décembre 2024, le cyclone Chido frappait Mayotte, suivi quelques semaines plus tard par la tempête Dikeledi. Ces événements climatiques ont laissé derrière eux un territoire meurtri : 40 morts, 41 disparus, des milliers de blessés, des infrastructures détruites et une population déjà vulnérable plongée dans une crise humanitaire sans précédent.

Une urgence multiple : eau, santé, éducation

La catastrophe a exacerbé des problématiques structurelles déjà présentes :

À cela s’ajoutent des tensions sociales renforcées par des évolutions législatives sur le droit du sol, dans un contexte où près de la moitié de la population est étrangère.

Une réponse solidaire coordonnée

Depuis décembre 2024, le Secours populaire français a mené six missions à Mayotte, en lien étroit avec ses partenaires locaux. Ensemble, ils ont mis en œuvre des actions concrètes :

Des projets durables pour reconstruire

Les actions ne s’arrêtent pas à l’urgence. Des projets structurants sont en cours :

Une solidarité de territoire à territoire

Des fédérations de toute la France se mobilisent, créant des ponts entre l’Hexagone et Mayotte. Des immersions ont été organisées pour partager les savoir-faire, renforcer les liens et construire des projets communs. Cette dynamique de réciprocité est au cœur de l’approche du Secours populaire : apprendre les uns des autres, dans une logique d’égalité et de dignité.

Bilan Mayotte