Protéger

Répondre à la détresse des Mahorais : la Seine-et-Marne en action

Mis à jour le
Le 27 décembre, la mission a apporté une aide matérielle aux membres de l'association Horizon.©Nelson Navin/SPF

La campagne des Pères Noël Verts battait son plein lorsque nous sont parvenues les premières informations sur l’ampleur de la catastrophe humanitaire après le passage du cyclone Chido à Mayotte. Il fallait agir vite pour répondre à la détresse des Mahorais.

Dès le dimanche 15 décembre, deux premières collectes étaient lancées : sur le marché de Noël de Saint-Mammès et lors d’une braderie de jouets à Bussy-Saint-Georges. Une manière d’affirmer que nous allions répondre à l’urgence. 

Des collectes dans plusieurs villes

Le lundi 16 décembre, la Fédération de Seine-et-Marne débloquait une première aide d’urgence de 5 000 euros et sollicitait les mairies. Plusieurs villes nous ont appuyés. Comme Mitry-Mory, où la municipalité a mis en place des troncs de collecte à l’Hôtel de ville, à la mairie annexe et à l’Espace solidarité, au profit de notre mouvement.

A Mormant et à Guignes, des boîtes à collecte ont été installées par nos bénévoles dans les mairies et des commerces. Le comité de Chelles a récupéré dix troncs de collecte. Cinq ont été installés à la mairie et dans les espaces de citoyenneté de la ville. La mairie a aussi répercuté notre appel aux dons sur internet. Un appui très appréciable. Une mention spéciale à la petite commune de Pamfou, qui nous a versé une aide de 1 000 euros. 

Une solidarité particulière

Cette tragédie a particulièrement touché notre Fédération.

“La Seine-et-Marne a une longue histoire d’actions de développement menées avec des partenaires à Mayotte”, rappelle la Secrétaire générale Brigitte Berlan. Lors du traditionnel repas de fin d’année au siège, une collecte spontanée a été mise en place. Résultat : 1 000 euros de plus collectés !

La Seine-et-Marne a une longue histoire d’actions de développement menées avec des partenaires à Mayotte

Brigitte Berlan, Secrétaire générale

Agir sur le terrain, mais aussi sur les réseaux sociaux. Publications sur Facebook, quelques articles de presse, un reportage de FR3 ont permis de répercuter notre mobilisation. Trois semaines après le drame, la collecte numérique avait déjà permis de recueillir plus de 12 000 euros à travers le département.

Le montant global de nos différentes actions n’est pas encore totalisé : il faudra attendre les remontées des antennes, le dépouillement des troncs de collecte et des chèques arrivés à la fédération. Mais il sera d’ores et déjà conséquent. 

Sur place à Mayotte

Tous ces efforts s’inscrivent dans le cadre de la mobilisation au plan national de notre association. Une première mission de reconnaissance envoyée par le National, qui comprenait notamment un médecin et un spécialiste des questions liées à l’enfance, a confirmé que les besoins étaient immenses et que le cyclone avait aggravé une situation déjà très précaire.

Reportage effectué à Mayotte par notre partenaire après le passage du cyclone Chido.
Mahorais dans une rue en ruine © Inconnu

La mission -une seconde doit suivre- a pu apporter une aide matérielle : pompes à eau, téléphones, antennes satellites, batteries solaires, pastilles de purification d’eau. Elle a travaillé avec deux partenaires locaux œuvrant sur l’enfance et l’accès à l’éducation, la santé. L’autre volet de solidarité que nous allons développer concerne l’accès à l’eau, à l’énergie et à l’alimentation. 

“Il faut continuer à crier pour Mayotte”

Notre aide ne doit pas s’arrêter à la situation d’urgence que vivent aujourd’hui les habitants de Mayotte. Soutenir, reconstruire, aider à la scolarisation : l’effort sera long. C’est pourquoi poursuivre la campagne de dons est nécessaire.

Beaucoup ont peur d’être oubliés, une fois passé l’urgence, a expliqué le chef de la mission du SPF à Mayotte, Christian Lampin. “Lorsque j’ai quitté la mère du bénévole de l’association AEJM (Association des étudiants et des jeunes de Mayotte) qui nous avait hébergés pendant notre séjour, elle m’a dit de faire passer ce message en métropole : « il faut continuer de crier pour Mayotte”.

Reportage effectué à Mayotte par notre partenaire après le passage du cyclone Chido.
Voiture brisée © Inconnu

Continuons d’être solidaires

Par courrier auprès de notre Fédération :

BP 51925 – 1000, Avenue du Maréchal Juin – 77000 Vaux-le-Pénil

Pour nous joindre : contact@spf77.org

Mots-clefs