2ème anniversaire de la disparition de notre Président fondateur
A toutes celles et tous ceux qui l’ont connu, à toutes celles et tous ceux qui auraient aimé le connaître. Julien nous a quittés il y a deux ans.
Il reviendrait, il ne reconnaitrait pas son pays et tous les pays du monde, masqués, terrorisés, contraints dans la vie quotidienne. Mais il reconnaîtrait son « Secours Populaire Français », debout, résistant, innovant, créatif, pesant de toutes ses forces et de toute son intelligence collective sur les conséquences de ce désastre qu’est la covid 19.
Il ressentirait la force et l’enthousiasme de la jeunesse qui invente de nouvelles formes de solidarité auprès des générations plus jeunes comme auprès des plus anciens qui se déplacent difficilement.
Il approuverait et ferait résonner plus fort encore les demandes insistantes et motivées du Secours Populaire pour obtenir plus de moyens matériels, humains et financiers pour soutenir dans notre pays, comme chez tous nos partenaires dans le monde, les activités conduites pour faire reculer le désespoir, la misère et le cortège des conséquences sinistres vécus dans son propre passé.
Il rappellerait inlassablement haut et fort que si nous ne prétendons pas tout régler, ni résoudre, nous savons, pour l’avoir maintes fois vérifié, que tout soutien est précieux pour celles et ceux qui se pensent abandonnés de tout et de tous sans comprendre ce qui semble les laisser aux lisières de la vie.
Il inviterait à ouvrir plus largement encore portes et fenêtres pour que toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas échangent au travers de tous les partenaires possibles les initiatives et expériences qui rendent l’espoir et font reculer le malheur.
Il nous dirait « vous ne vous rendez pas compte d’où en est le Secours Populaire ».
Et toutes et tous, nous le savons,
il nous dirait : « inventez, rencontrez, échangez, collectez, en toute indépendance, contribuez à mettre en mouvement tous et chacun, faites rayonner « Copain du monde », bâillonnez la peur et allez de l’avant.
Et il citerait Eluard « Laissez-moi donc juger de ce qui m’aide à vivre, je donne de l’espoir aux hommes qui sont las ».
Henriette Steinberg,
Secrétaire générale du Secours populaire français
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