Menace pour l’aide alimentaire
Le Secours populaire de Côte-d’Or fait face à une précarité grandissante. Une baisse de l’aide alimentaire étant notamment envisagée.
La fédération départementale du Secours populaire de Côte-d’Or s’est réunie, samedi dernier, à la salle des fêtes de la commune. Patrick Molinoz, maire de la ville, a accueilli les participants de ce 22 e congrès départemental. Les membres du bureau ont ensuite lancé le débat. Les échanges ont principalement tourné autour des actions menées par le Secours populaire depuis deux ans. Cette période a principalement été marquée par une stabilisation de la pauvreté, indique David Lebugle, directeur et secrétaire départemental de la section. Les bénévoles doivent également faire face à une autre mauvaise nouvelle : la fin annoncée du plan européen aux plus démunis, dans lequel on retrouve l’aide alimentaire. La décision finale dépend dorénavant de la commission européenne.
De nombreuses actions
Fort d’une augmentation de son nombre de bénévoles en deux ans, le Secours populaire agit également pour l’alphabétisation, l’accès à la culture ou en faveur des personnes âgées. Des manifestations qui ont été menées à bien grâce aux soutiens des partenaires et des donneurs.
À l’échelle départementale, le Secours populaire a connu enfin un changement de taille. Celui de son déménagement de permanence à Dijon, de la rue Michelet à la rue de La Brot. « Il nous fallait restructurer et développer nos interventions en faveur des personnes connaissant la précarité », explique David Lebugle. Un déménagement pour lequel la Ville de Dijon et la Caisse d’allocations familiales ont aidé la section côte-d’orienne.
Voir sur le site du Bien public : http://www.bienpublic.com/haute-cote-d-or/2011/10/12/menace-pour-l-aide-alimentaire