Libre-service de la Rentrée 2012
La distribution alimentaire mensuelle du Secours populaire de Dijon s’est déroulée mardi dans la salle Camille-Claudel des Grésilles. Une vingtaine de bénévoles étaient sur place depuis 9 heures et s’apprêtaient à y rester jusqu’à 15 heures.
Quatre cents personnes étaient attendues au cours de la journée (320 familles, et 80 personnes seules). « Les gens sont arrivés vers 9 heures. Ils viennent toujours nombreux, dès le matin », confie un retraité bénévole au Secours populaire. Chaque personne ou famille qui se sont présentées ce matin devait être inscrite au préalable, auprès de la permanence du Secours populaire, rue de la Brot. La condition : vivre en dessous du seuil de pauvreté, et une participation requise de 5 € par famille.
« Contre l’assistanat »
Daniel Codazzi, le secrétaire départemental en charge de l’aide alimentaire, explique : « Au Secours populaire, nous sommes contre l’assistanat. Pour 5 €, les familles font l’acquisition d’un colis de plus ou moins 50 € et les personnes seules d’un colis de plus ou moins 30 € ».
Les approvisionnements se font majoritairement grâce aux dons du Plan européen d’aide aux plus démunis (environ 70 % du total). Des collectes sont également organisées pour compléter les produits donnés par des entreprises.
Mardi, à 11 heures, il était possible de se procurer des produits frais, de l’épicerie, des fruits et des légumes. À cette liste de produits alimentaires viennent s’ajouter des articles scolaires, fruits des collectes passées. On trouve aussi un stand de sorties culturelles, qui sont financées en partie par les participations des familles aux distributions. « Nous sommes des généralistes de la solidarité », déclare Daniel Codazzi.
Ainsi, ce samedi, à l’occasion des Journées du patrimoine, trente personnes partiront en visite au MuséoParc Alésia et au château de Bussy-Rabutin. Les organisatrices sont deux anciennes professeures de SVT, ravies de pouvoir initier des activités culturelles pour les familles du Secours populaire. « L’avantage du voyage, c’est qu’il ne leur revient pas cher. Pour partir la journée de samedi, il faut payer 5 € », confie l’une d’elles.
