Les jardins solidaires
De plus en plus, fleurissent des « jardins solidaires » où les personnes accueillies au Secours populaire cultivent fruits, légumes. Une façon de diversifier son alimentation et de nouer des liens sociaux.
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Olivier Pasquiers/Le bar Floréal
Que ce soit à Privas (Ardèche), à Nîmes ou encore, à Châteaulin (Finistère), des jardins solidaires de plusieurs milliers de m² se développent sous l’impulsion des personnes accueillies au Secours populaire.
Des produits frais pour les familles accueillies
Les familles en situation de précarité disposent d’une parcelle cultivable pour entretenir un potager dont la production de légumes et de fruits pourra agrémenter leurs repas tout au long de l’année. Les surplus du jardin collectif agrémentent également les distributions alimentaires du Secours populaire ; ce qui est très apprécié car le Secours populaire français cherche constamment des produits frais pour diversifier l’aide alimentaire proposée aux familles dans ses libres-services.
Cultiver l’entraide
L’idée des jardins solidaires est de proposer des actions concrètes à des personnes éloignées du monde du travail, et souvent isolées, et de leur permettre d’autoproduire une partie de leur alimentation dans un lieu convivial. C'est valorisant d'obtenir des résultats après quelques semaines passées à entretenir le jardin, et puis il y a un aspect pédagogique, comme apprendre la culture biologique.
Des partenariats se tissent localement avec des municipalités ou des particuliers qui mettent à disposition un terrain, des lycées agricoles qui apportent leur savoir-faire, des commerçants qui offrent du matériel agricole…